Le Bénévolat

Tout comme les compagnons et les salariés, les “Amis” participent au fonctionnement de la communauté et font partie intégrante d’un “trépied” permettent un bon équilibre.

De ce fait, il nous semble important de vous informer sur l’attitude à avoir et de vous donnez les trois règles simples qu’un “Ami doit porter”

Une question d’attitude.

Etre Ami, c’est accepter d’être bousculé dans ses idées.

Emmaüs est une école de tolérance qui ouvre l’horizon et décoiffe ! Cela demande beaucoup  d’attention, de respect de l’autre, de tact, de réserve, de délicatesse.

Etre Ami, c’est être l’ami de tout le groupe.

L’Ami de la communauté est l’ami de tous les compagnons. Attention au favoritisme : on peut très vite recréer de l’exclusion en privilégiant des liens avec un Compagnon au détriment des autres…

Etre Ami, c’est faire preuve d’humanité.

L’objectif n’est pas de remplacer un Compagnon sur son lieu de travail ni de le commander, mais bien de lui proposer, tout simplement, de l’aide. Faire avec et non faire à sa place.

Trois règles simples.

.Des convictions

L’Ami prend un engagement basé sur des convictions fortes exprimées dans le Manifeste Universel du Mouvement Emmaüs et résumées ainsi : « servir premier le plus souffrant »

.Du temps

L’Ami s’engage sur la durée, car créer des liens nécessite du temps. Il est préférable d’offrir une journée par semaine à longueur d’année que cinq jours par semaine pendant deux mois. L’Ami doit en avoir conscience et fera le nécessaire pour s’inscrire dans la durée.

.De l’engagement

L’Ami porte les valeurs d’Emmaüs à l’extérieur, et témoigne de ce qui se vit dans la communauté. Il aide à faire mieux connaître l’action des Compagnons, met en avant le fait que la solidarité est une réalité et pas seulement un mot ; il corrige en permanence les fausses idées.

Si vous avez désirer devenir “Ami” de la communauté, prenez contact avec l’un des responsables.

Témoignage.

Voici quelques témoignages d’Amis participant à la vie des Communautés Emmaüs dans toute la France. ( la similitude des témoignages avec des bénévoles des Essarts et du Château d’Olonne ne seraient que pur coïncidence).

« les situations que je voyais chaque jour au coin de ma rue me posaient question. J’y voyais des gens, des jeunes, sans travail, sans logement. Je ne suis ni éducatrice, ni travailleuse sociale mais j’avais envie de partager un peu de temps avec ces gens qui souffrent, et essayer d’aider ceux qui peuvent leur rendre leur dignité. » Elisabeth.

« Suite à ma cession d’activité salariée, je ne me voyais pas rester inactif. Je connaissais la communauté car j’étais client . J’appréciais le fait  qu’à Emmaüs ce n’est pas l’assistanat. J’ai eu très vite envie de participer à la vie de la communauté. » Claude.

« Le hasard m’a fait découvrir Emmaüs. J’ai rapidement trouvé ma place au tri des vêtements. Si parfois je peine car la tâche est lourde- le tas de sacs de vêtements semble ne jamais diminuer !- et les amis pas assez nombreux, j’ai le sentiment d’être vraiment utile et accepte de venir plus en cas de besoin ». Elise.